Evidemment.. (Un écho à la Lolita de Chris)
EVIDEMMENT
Ne seraient tous ces ans
Tu lui aurais baisé la main
Certainement conté fleurette
Fait l’âne pour avoir du foin
Le Roméo cherchant Juliette
Humant parfum d’affinité
De la jeunesse l’avidité
Boire de ses yeux la promesse
Du désir d’un festin d’ogresse
Cueillette fruits de la passion
Alors la petite voix dit
Tu vaticines mon bonhomme
Tu te serais cassé les dents
En pensant attraper la pomme
Toujours été un gros timide
N’a su parler aux chrysalides
Pas plus qu’aux reines de sabbat
Laisse pousser les marguerites
Aux champs de leurs jolis printemps
Celles que tu voudrais cueillir
Ne seraient que chardons ardents
Diraient Papa t’as fait ton temps
Avec des sourires ironiques
Fais comme fit le renard
Ces raisins sont trop verts
Ne rêve plus à la cour des grands
Tout ce que t’as jamais été
Casanova ou Don Juan
Le séducteur impénitent
Avec des si, évidemment…
Parceval