Durant la période de boulot, on va l'amère. Bien obligé.
Alors durant la période estivale on ne veut pas aller droit dans le mur
Ou aller au diable. Ni même aller à la queue leu leu
Pour rejoindre son poste de travail à la chaîne...
Ou peut-être bien que si.
D'ailleurs l'été on y va, à la queue leu leu.
Pour aller faire trempette dans une grande étendue liquide,
Contenant des substances dissoutes constituées d'ions.
En particulier des ions halogénures et des ions alcalins.
À savoir que le "ion" est un atome portant une charge électrique.
- Quoi ? Une charge électrique ?
- Hé oui ! Dans l'eau où l'on fait trempette.
Brrr, ça fait froid dans le dos. Mais ça doit sûrement servir
À recharger nos réserves d'électricité statique, alors pas de panique.
LA PLAGE URBAINE.
- C'est quoi, ça ?
- Hé bien c'est un peu comme une grève.
Mais laquelle s'étale en deçà d'un trottoir d'un long quai des brumes
Louvoyant au long des "H.L.M
bénéficiant d'un financement public partiel".
C'est-à -dire des logements sociaux pour défavorisés,
Érigés à la place "d'hôtels
5 étoiles et quelques" et lesquels,
Sembleraient un peu trop provocateurs dans ces quartiers.
En bref, cette plage communale est une sorte de rivage
Qui se répand mollement au bord d'un caniveau,
Surplombé d'un long ruban en granite pur
De la « Carrière du Rocher Baron ».
Avec de l'asphalte à forte teneur pétrolifère pour s'allonger,
Au lieu de sable à environ 0,2 mm/0.63 mm le grain.
Ainsi qu'une rigole des eaux usées
Composées d'un mélange d'eau avec des pollutions diverses,
En place de la mer d'une teneur en iode
Variant de 2,25 mg à 2,40 mg par litre dans nos contrées...
Ouf ! Voilà , c'est dit.
LA PLAGE NATIONALE.
Bon sang ! Tout le monde veut y aller, Ã la mer.
Même si c'est pour s'y entasser comme dans une sortie d'usine.
Comme au début d'une fin de journée à recommencer le lendemain,
Tristement soulignée par sa longue file d'ouvriers
Tirant une gueule longue comme un jour sans "pan bagnat".
Tout est prémédité, dans cette évacuation journalière.
Souvent trop bien agencée et paradoxalement si confuse.
Une sortie bouchonnée par quelques pointeuses
Ayant du mal à écouler ce flot soudain de touristes salariés,
Pressés de retourner vers leurs charentaises fourrées de farniente.
Des vacanciers en devenir.
Le soulagement accroché au verre de pastis
Étoilé de soleil dès que l'été arrive.
En place du demi de bière perlé de condensation hivernale.