à Maman
Moi petit être fragile en ton sein grandit
Bercée par le doux flot liquide de ton ventre arrondi
J'attend et j'aspire à chaque seconde de mon existence
La caresse veloutée de ta main apaisant mon impatience
Répondant à l'appel de ton Amour par de légers coups de pieds
Je sens ta joie immense entendant ton coeur résonner
Quand viendras le temps de la délivrance
Tes douces mains épouseront mon petit corps jusqu'à la naissance
Tu poseras ton regard fatigué sur moi
Tu oublieras la souffrance de ces derniers mois
Lorsque j'aurais grandi nous irons Toi et Moi
Main dans la main parcourir avec émoi
Le chemin de la vie qui nous attend
Puis un jour c'est moi qui refermerait tes mains Maman. :lol: :lol:

Bienvenu avec ce joli petit poème sur le début de la vie jess

On voudrait que toutes les mamans aient ce même accueil que celui chanté dans votre poème très émouvant.

Mais, malheureusement, ce n'est pas toujours l'évidence, comme je viens de l'écrire dans mon com de ce jour à Mistral29 (sur son poème concernant son papa posté le 23/08/06).

Bien sûr, il est tout à fait naturel que la maman reçoive son bébé comme un "cadeau du ciel" ; cependant, pour diverses raisons plus ou moins justifiées, la scène idyllique tourne quelquefois au cauchemar. Et c'est l'innocent qui va alors payer injustement !!!...

Une arrivée à la "Blanche-Neige", entourée des fées qui, d'un coup de baguette magique, feraient fuir la méchante reine paraît, dans notre société dite "moderne", trop souvent utopique ou relevant de l'image d'Epinal. Par contre, les variantes scabreuses sont nombreuses !...

Dans cette vision réajustée, je prends également le temps de vous souhaiter la bienvenue pour votre "naissance" dans le sein d'OASIS !!...

A bientôt, en toute sympathie !...

pour votre éloge de la maternité

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Floriane

" Seul l'amour survit ! "
" La poésie, une source intarissable..."

Juste pour toi et cette maman qui te fait espérer, avec mon respect à vous deux:

Si ma mère vivait !

J’avais peur de ses yeux, roulant vagues sur vagues ;
Espiègleries pouvant dissimuler violence,
De savates claquées au front de l’innocence,
Ses yeux avaient le feu, d’un volcan qui divague.

Ma mère avait le temps, quand l’argent nous manquait.
Ses bijoux nous sauvaient, plusieurs fois, de la mort.
Ribambelle d’enfants, nous étions son décor,
Quand les soldats rampaient sur nos toits pour tuer.

Dehliz, était le mot, magique prononcé,
Quand elle nous voulait, sous sa robe, présents,
Sous terre, réunis, nous chantions le Coran ;
Pour conjurer le sort et demain espérer.

Elle a pleuré les morts, sans trop s’appesantir,
Pour garder notre foi, préservée de la haine ;
Cœur muet, âme tue, destinée incertaine,
Nouara elle était, espérant refleurir.

Et demain, puis demain, nous sommes devenus,
Les uns indépendants, les autres incompris,
La savate marquée, au cœur de notre vie,
Nous allons vers demain, mais sans elle perdus.

J’avais peur de ses yeux, mais à présent je suis,
Sans son regard perçant, un miroir sans lumière,
Je suis là et elle est, trop vite repartie ;
Maman était, sera, mon amour et ma mère !

J ai beaucoup aimé cet écrit qui est plein d amour et de tendresse .
L image de la mere y est présentée d une tres belle facon ,
notamment avec les allusions de l enfant a venir .
Bravo !