Le premier "Homo Testiculus" n'était au courant de rien !
Étant le seul être humain sur terre en cet instant,
Il n'y avait donc pas de "PREMIÈRE" inspiratrice pour le faire transpirer. Alors, après ses toutes premières heures d'oisiveté stérile
Et comme il ne pouvait pas aimer son prochain comme lui-même,
Il tenta tout simplement de s'aimer lui-même.
Sans attendre sa prochaine. Laquelle ne lui était pas encore promise,
Pour ne pas l'exciter inutilement dès son premier jour d'existence.
Mais très vite, on craignit "l'auto violation" solitaire
Capable de provoquer un pernicieux dérèglement sexuel.
Ce qui pouvait être un mauvais exemple
Pour l'élaboration des abus sexuels futurs,
Que l'on réservait... presque exclusivement aux femmes.
On essaya bien de le raisonner en lui apprenant à se tourner les pouces. Mais le sport n'était pas trop son truc. Comme il était tout nu
Et que les poches vestimentaires n'étaient donc pas encore inventées,
Ses mains continuèrent à se balader un peu partout.
À noter entre autres que l'instinct baladeur du mâle,
Fut créé à cet instant et non par un "hasard" qui n'existait encore pas.
Donc, en le reconsidérant sous toutes les coutures,
On s'aperçut qu'il manquait quelque chose, à ce premier mâle
Déjà en mal d'amour avant d'avoir eu mal aux dents. Ce qu'il lui fallait, C'était une sorte d'exutoire, dont il pourrait disposer à loisir
Sans pour cela entacher l'honneur masculin.
LE 1ER MYSTÈRE DE LA NATURE MIS À NU : alors, pour calmer les ardeurs lubriques, de ce tout premier futur ex-célibataire déjà endurci de son "bas étage", on chercha donc un palliatif susceptible de détourner ses "bas instincts" manuels.
Vu le peu de distraction qu'il y avait sur cette terre à peine ébauchée,
On pensa vite fait à une compagne de passage.
À une maîtresse bidon, en quelque sorte. Un en-cas brouillonné.
Juste pour la bagatelle. Ceci, afin d'éviter à l'homme
D'égarer son avenir entre ses trop bonnes attentions
Et en attendant de créer sa vraie "PREMIÈRE" femme
Avec un peu plus de mauvaises intentions soumises aux *Gynes.
Toutefois, devoir fabriquer une compagne en concevant déjà l'adultère
Avant de créer la "PREMIÈRE" femme et le mariage qui va avec,
Ne soulevait pas un grand enthousiasme dans les cieux.
Il faut bien le dire. Cependant, l'urgence étant de préserver la pureté
De la gestuelle masculine on fit « contre mauvaise fortune bon choix ».
Comme tentait de l'expliquer ce tout, tout premier dicton
Et lequel, on le sait aujourd'hui, n'était pas encore très au point.
Bref ! On voulait donc une conjointe bien malléable
Que l'on embaucherait à titre transitoire.
Le temps de faire un peu de ménage sexuel chez le bonhomme,
À la place de la "PREMIÈRE" légitime encore au stade de projet.