DU FOND DE L'ÂME...
Ton départ a gommé du ciel son bleu azur
Et la grisaille ternit, et mes nuits et mes jours
Tu étais mon printemps dans sa belle parure
Laissant place à l'hiver, d'un aller sans retour
Ton départ a ôté à l'horloge ses aiguilles
Les heures et les minutes n'ont de précis en rien
Elles se figent tantôt, tant de jours et de nuits
Et reprennent tantôt leur cours cartésien
Ton départ je l'endure avec seule consolation
Tes douces apparitions dans l'obscur de mes rêves
Et ces beaux souvenirs chargées d'émotions
Un fragment de bonheur, un répit, une trêve.
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* A la mémoire de tous les êtres chers qui nous ont quittés très tôt.
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ESPÉRANCES 29.10.2021,
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Avons-nous les mots pour regarder le monde dans toute sa beauté, ses détails et sa fragilité ?
- Chateaubriand
DU FOND DE L'ÂME...