Je me suis amusé en écrivant ce poème mais... pas que lol
Ma saison
C'était un doux printemps, de belles floraisons La sève, les odeurs, de frêles primevères Fragile, délicat, j'entrais dans ma saison Transi, béat de tout, sous mes abcès pubères.
Tout à coup, éblouis, par les feux de Saint Jean On fêtait le Zénith, l'astre, sa course folle Et moi je m accrochais au goulot de ma fiole Sous les cris, les hourra, des autres me singeant.
Si d'emblée l'on me rit, à tort ou à raison Je n'avais de la vie qu'effleuré le sommaire N'avait point trop l'envie, décrocher un blason Mais j'admirais aussi voler les éphémères.
Et puis cette couleur, c'est l'ocre des poètes Les vers sont en tas, les feuilles sont esthètes Et las, je prends le temps, d'évoquer des bilans, Tout ce qui s'est enfui sur le tapis du vent.
C'était l'été indien, spirituel automne! L'hiver marque demain, pareil au sang, en flux, Sur la neige en manteau et sous un ciel qui tonne, La trace de ces mots où je ne serais plus.
Anamorphose
---------------- Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires