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Je n'écris pas les histoires une fois,
La mémoire garde le passé debout,
Je monte sur le toit pour voir
A l'approche de la tempête du siècle dernier,
De quel côté nous frappera le prochain cataclysme social,
Les journées ne commencent pas avec l'heure du café,
Seul cet arôme amer que je l'ai laissé cacher
L'odeur de la sueur des esclaves en nacre
Amener la lune au bord de l'océan
Dans lequel nous le cachons à ceux
Souhaitant une nuit parfaitement noire.
Je ne prédis même pas l'avenir
Je ne le modélise pas dans la probabilité du signe,
Les prémonitions ont été faites, au-dessous de la ligne des pyramides
Nous avons depuis longtemps les étoiles qui nous montrent le chemin,
Dommage qu'on préfère l'obsession du cercle, la morale et la magie du labyrinthe
Où tu peux te cacher, mais pas la mort,
Où tu peux crier, mais le cri est trop anonyme,
Personne ne sauve les âmes en touchant
Fil d'Ariane, je veux trouver une ligne droite
Que même l'infinité de la lumière ne peut plier,
Je veux me regarder dans les yeux sans
Laissons nos paupières sur l'âme, sans mettre de voyelles
Au lieu du silence nécessaire
Quand la gravité nous entraîne légèrement en rotation
Des planètes qui grandissent en nous
Jusqu'Ã l'implosion...
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