Les p'tits moments de bien-être, idem :
Quand on se met un doigt dans le nez,
On se fait traiter de gros dégueulasse.
Même rien qu'un et quand on se gratte les coucougnettes,
Ce n'est pas beaucoup plus propre... paraît-il.
Surtout, lorsqu'on n'arrête pas de plonger la main
Dans le bol de cacahuètes pour l'apéritif,
Entre deux inspections dans notre champ naturel
Où flânent deux exemplaires des fruits de l'olivier originel.
Bon. Là , on peut être d'accord.
Tant il est plus élégant de crachouiller sur sa brosse de rimmel
Pour se recoiffer les cils ou de siroter sa choucroute non garnie
Avec une grosse paille pour ne pas abîmer son "gloss" !
Pas de vroum-vroum :
Elles nous reprochent souvent notre relation amoureuse
Avec la belle mécanique et de trop bichonner notre voiture.
Seulement nous, on n'a que le droit de la fermer,
Quand elles "carte-bleuïsent" ça et là et à tour de bras,
Pour changer de garde-robe afin de pouvoir bichonner la leur...
... de carrosserie !
Pas d'embardées :
On risque également quelques débrayages culinaires de mise en garde,
Avant les sempiternelles grèves sexuelles en guise de digestif,
Lorsqu'on s'attarde un peu trop à leur goût,
pour discuter avec des copains à l'heure de l'apéro.
Même alors qu'elles écoutent palabrer leurs potes virtuels
À l'heure d'une téléréalité quelconque.
Et tout et tout et tout :
Au sujet du sexe ! Quand elles ont la migraine,
Nous sommes de vieux cochons qui ne pensons qu'à ça.
Aussi lorsqu'on rentre vers 4 h du matin,
Pas complètement bourrés mais seulement à moitié,
Pour leur laisser tout le lit afin qu'elles puissent dormir tranquilles,
Elles font encore la tête.
C'est alors que très souvent elles retirent avec une rage non contenue,
Leur nouveau déshabillé de soie en dentelle ajourée
Acheté dans l'espoir d'une retrouvaille exceptionnelle,
Pour nous le balancer violemment à la figure.
Ah, au fait,
Nota bene, molto bene :
Pour les cadeaux.
Ne jamais rien acheter qui ne puisse s'échanger et surtout,
Bien leur offrir le ticket de caisse qui va avec.
CAPITO !!!
- Arteaga.
(Recueil : "AU GRÉ DES MUSES")