Mon épouse adorée,
Dans tes yeux ce matin j’ai trouvé une larme
Tu étais là devant moi, attristée, sans arme.
Comme je m’en voulais de t’avoir tant peinée,
Sauras-tu mon amour, un jour, me pardonner ?
Tu me connais, je vis toujours avec ardeurs
Sans soupçonner, chérie, que je fais ton malheur.
Je décline, je ne suis pas en communion,
Mais je garderais toujours notre belle union.
À jamais seule dans mon cœur tu resteras,
Jusqu’à mon dernier jour, mon amour durera.
Les soixante-deux ans qui viennent de passer
Avec certitude ne m’ont jamais lassé.
Aujourd’hui, les années, sur ton très beau visage
N’ont laissé de trace, ceci est un présage
Pour le destin de notre merveilleux amour
Qui vivra, rayonnant, avec toi tous les jours.
Parfois, un vent très violent traverse nos vies
Mais, de toi, mon cœur a sans cesse des envies.
Tu penseras : ce rêve n’est qu’une expression
En réalité, cela marque l’affection
Sans limites, que j’ai pour toi, que j’ai pour nous.
Ici, je te demande pardon à genoux
Si demain, ma bien-aimée, je te fais souffrir,
De ces alexandrins, tu dois te souvenir.
Tu ne dois jamais soupçonner de trahison
Mon cœur n’existe que pour toi avec passion.
Je t’aime et je t’aimerais encore, toujours
Ne doute pas, ce sera jusqu’au dernier jour
Hier, comme aujourd’hui, et, éternellement
Notre amour survivra dans notre firmament.
Malgré, parfois, les désagréments de la vie
Ou les impacts de ta terrible maladie.
Ton mari
26.11.2021
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