Pour ma mère disparue le 02 mai 2015 d'un Cancer généralisé . . .
Pour ma mère je t'offre ce tendre poème, disparue le 02 mai 2015.
P our ma mère un poème aux parfums de jeunesse
O uvrant nos horizons où s'exhalent nos liesses.
U ne voie s'illumine aux sillons d'un chemin
R évéle nos traces aux brumes d'un matin
M êle nos pas joyeux vers l'indicible espoir
A ux couleurs diamantées qui percent nos miroirs.
M'égarerai-je un jour aux sables de l'errance ?
E n nos déserts sans voix, j'entends nos cris d'enfance.
R endez-vous aux plages où s'élancent nos chants
E n tourbillons de joies au pays du levant.
J 'entends planer leurs mots au seuil de nos nuits sombres
E mbrasant le silence aux feux sourds de nos ombres.
T a flamme s'éteindra au bout de nos tunnels
O ù s'étend la lueur de nos rêves sans ailes.
F endrons-nous l'abîme qui envoûte nos âmes
F aisant sombrer nos coeurs aux gouffres de nos larmes ?
R estera-t-il leurs flots dans les vagues du temps ?
E n leurs lames noieront la pluie de nos tourments.
C e sentiment étrange envahit ma mémoire
E tourdit ma conscience aux masques dérisoires.
T airai-je ce songe d'une obscure violence
E levant nos souffles en voix de délivrance.
N 'es-tu qu'un pâle écho qui résonne et qui danse ?
D ans les vents scintillent ces notes vacillantes :
R espire leurs senteurs, fragrance évanescente
E mportant nos secrets dans la nuit qui nous hante.
P erdre nos repères sur routes verglacées
O ù s'égarent nos vies, ces ombres terrassées
E n leur seuil s'ouvriront nos traces élancées
M êmes nos empreintes ne pourront s'effacer
E clatent dans l'aube nos veines enlacées.
Pascal.