Mes secrets ont vieilli
Sur de grands vertiges
Là , où en équilibre,
Se cache la petitesse
De soi, sans pouvoir dire,
Que l’on tremble en-dedans
Comme un hoquet de pleurs
Qui secoue chaque pas.
Sur la corde raide
Ils se sont épuisés
Leur poussière s’envole
Sur mes lettres de femme
Déformées par le temps
Qui s’accrochent, malgré moi,
À cette existence
Dont je décrie l’absence
De pouvoir les exprimer
En toutes mes langues
Impuissantes à aimer
Sous le seul anonymat.
p.s. poème écrit pour les enfants qui vont de familles d'accueil en familles d'accueil
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sylvianni