Dans ma ville imaginaire
On voit des réverbères
Dont le parfum s’étale
En notes florales
L’herbe a mangé le goudron
Et des voitures silencieuses
Broutent comme des moutons
Une chaussée verte et moelleuse
Le bruit y est amorti
Les building sont jolis
L’eau déboule en cascades
Sur leurs façades
Seul un chant mélodieux
Perce la voûte des cieux
Pour dire aux citadins
Qu’il faut se tenir la main
Dans cette ville imaginaire
Il n’y a plus de misère
J’aime à m’y promener
Au milieu de mes pensées
Chaque jour elle change de forme
Quand d’un seul coup de gomme
Toutes les voies de ses carrefours
Font place à l’amour
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Geneviève