En 1931, une compagnie américaine
invente un soda à base de plantes et de cholestérol.
Dans la lancée de cette inspiration,
on remet au goût du jour le Père Noël.
Personnage que l'on dit s'être autrefois appelé Saint Nicolas
Et importé aux États-Unis au XVIIe siècle
Par des immigrés allemands ... ou hollandais.
Ceci, pour inciter les consommateurs
À siroter ce breuvage désaltérant en plein hiver
Et répandre plus facilement la fièvre acheteuse
Cultivée dans le message publicitaire.
Cette compagnie un peu naïve, se pensait un peu trop capable,
De vaincre dans cette bataille commerciale,
La crédulité de toute une future clientèle
Mais elle croyait un peu trop au Père Noël
En pensant berner les enfants
Et dut se contenter d'une demi-victoire.
Car on ne la faisait pas, aux enfants.
Ils voulaient bien goûter le fameux breuvage,
Mais pas à tous ces enfantillages soulignés dans les "pubs"
Qui tournaient autour d'un gros monsieur du XVIIe siècle,
Soi-disant baptisé de nouveau pour des raisons commerciales.
Mais oui ! Que l'on se rassure. Tout ceci n'est que baliverne.
On sait très bien que Le Père Noël existe.
Depuis il y a très longtemps, jusqu'à bien des siècles après nous.
Pas besoin de datation au carbone "14" pour savoir ça.
Il suffit de demander aux enfants.
C'est une vérité apprise de source sûre et laquelle
Fût rapportée par un explorateur du "Grand Nord",
Qui la tient d'un lutin, qui la tient du roi des rennes,
Qui la tient d'un bon copain à lui,
qui est livreur dans l'usine de jouets du Père-Noël.
Mais comme Noël est jour de paix pour tout le monde,
On veut bien remercier le publicitaire.
Lequel, malgré tout, a permis de démontrer aux parents
Que les enfants ne rêvent pas. On peut même admettre
Que le Père Noël soit aussi pétillant que le soda.
Mais avec un grand costume tout rouge à la place du verre soufflé,
Une belle barbe blanche à la place de la capsule,
Un gros ceinturon à la place de l'étiquette,
Un beau visage souriant de bonheur à la place du slogan publicitaire
Et une hotte pleine de jouet à la place des bulles.
Car de mémoire d'enfant,
On n'a jamais vu de canettes descendre dans les cheminées.