J'ai écrit sur ton corps . . .
J'ai écrit sur ton corps . . .
J'ai masqué ton fantôme, ô de noire béance
Pour tromper ton ennui puis gagner ta confiance.
Ton regard a scruté le reflet du miroir
Pour y accueillir l'ombre aux fenêtres du soir.
Comment garder l'élan de nos folles jeunesses ?
Combattrais-je ces heures aux armes si traîtresses ?
J'ai fixé ton visage au bleu d'éternité
Pour y tracer l'aurore en nos fraternités.
J'ai écrit sur ton corps des lettres enflammées
Vers des fièvres de mots aux notes consumées.
Toi l'unique caresse à l'espoir de mes jours
Illumine mon coeur de tes rayons d'Amour.
En tes rêves j'ai peint la rose d'innocence
Ton pas le conduirai-je aux chemins d'espérance ?
Sa fragrance exhale un parfum éperdu
Qui enivre mon âme aux matins suspendus.
Ton chant m'a murmuré un air de poésie
Balayant nos regrets aux vents de l'ambroisie.
Retrouve-t-on jamais dans nos jardins secrets
Les senteurs de l'enfance aux charmes si discrets ?
Et bercent ma mémoire aux notes égarées
En des voix de soleil aux ombres éclairées
Quand ma flamme a vibré vers ton infinité
Au paradis brûlant de l'Amour exalté.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.