Présences...
Présences...
Lorsque le temps se fige en des traces sans vie
Glaçant nos pas ivres où titubent nos nuits
Recouvre d'un manteau le champ de nos ennuis
Nous dessinons au loin l'espace de survie.
S'éclaire l'horizon dans nos courses éteintes
Où vibrent leurs sillons aux veines de nos cris
En des larmes de sang quand mon chagrin s'inscrit
Dans les flots de l'aurore aux vagues qui se teintent.
Elle tisse en nos coeurs au fond de nos mémoires
Une maille d'Amour à nos chers disparus
Reliant nos regards, leur visage m'apparut
Dans le ciel en miroir, vertige d'un grimoire
Et j'ai peint cette image aux pluies glacées d'automne
Où la neige étincelle aux hivers suspendus
Quand sur un fil ténu aux printemps éperdus
L'oiseau siffle l'espoir, une branche résonne.
Pascal