Et veille . . . En hommage à la Cathédrale Notre de Paris.

Dans un souffle d'orgueil elle éblouit le monde
Quand la douleur s'enfuit de son corps harassé
Et dans mes souvenirs, même au siècle passé
Hugo l'avait chantée en son aura féconde.

Elle était l'avenir de nos âmes perdues
Qui cherchaient dans la brume un éclair de chemin
Allumant dans nos soirs le feu d'un lendemain
Où sa flamme étincelle en nos nuits éperdues

Et dessinait un rêve au bout de nos déroutes
De ses rayons d'espoir brûlaient tous nos chagrins
Mais s'élevait la joie, un charme qui étreint
Quand ces notes vibraient, s'illuminaient nos routes.

Elle avait traversé les ombres de nos vies
Où s'inscrivait son art en lettres et rituels
Quand sa flèche perçait d'un sourire éternel
Projetait le reflet de nos âmes ravies.

Elle habillait nos cris d'un étrange silence
Éteignant la souffrance aux tristesses des coeurs
Enveloppait la haine au-delà des rancoeurs
D'un manteau de bonheur aux chants de délivrance.

Tremblante, elle renaît d'une voix caressante
Vers des échos d'Amour résonnant de douleurs
Qui s'estompent sans bruit aux ailes de nos pleurs
Quand a brillé le vide en des lueurs troublantes.

Pascal.
Bisous à toutes et à tous.
Meilleurs voeux de bonheur pour l'Année 2022.