Urgences . . .
Urgences
Aux reflets d'un couloir dans un sombre décor
Les patients parqués ne sont plus à la fête.
Seraient-ils enfermés dans leurs prisons muettes ?
Quand s'ouvre une fenêtre à l'horizon du sort.
Ils chassent leurs tourments aux rayons d'un matin
Recouvre leur mal-être au coeur de leur souffrance
Et apaise leurs cris d'un souffle d'espérance
Pour allumer un rêve en traces d'un chemin.
Ces sillons ont gravé dans le temps qui s'enfuit
Les espaces d'un monde aux couleurs de l'enfance
Où baigne l'innocence en des rouleaux immenses
Sur des vagues sans fin dans l'océan de nuit.
Soudain s'élève l'ange aux ailes de l'ennui
Et son pouvoir étrange a transcendé nos forces
Pour dépasser le mal de cette vive entorse
Quand l'étoile sourit dans le ciel ébloui.
Son éclat bleu turquoise efface ma douleur
Mais je me sens ému devant sa trajectoire
Elle scintille encore et perce la nuit noire
Quand s'élance ma vie au-delà de mes peurs.
je caresse l'espoir qui habille mon corps
Pour vêtir mon hiver d'un manteau de lumière
Qui a tissé la maille en des fleurs printanières
Cousue de fil d'Amour, je n'ai plus froid dehors.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous