Bonjour CHRIS,
J'ai doublement apprécié. Le côté jubilatoire du poème, d'abord, ainsi que cette superbe imagination que tu déploies dans l'humour poétique, et secondement la "volupté" des vapeurs du cigare, car je suis un grand amateur, moi aussi, de Havane. Et puis, le cigare, c'est la santé par les plantes !
Tu décris avec "sensualité" et délectation cette jouissance qui fait partie des petits plaisirs de la vie si l'on en use sans tomber dans l'excès. Mon commentaire à l'endroit de ton poème pourrait être celui-ci :
Fumer tue, nous dit-on ; je reste raisonnable
Et ne fume jamais qu'un cigare à la fois ;
Il en est de cela comme à la bonne table :
User sans abuser, être de bonne foi.
Tout comme pour le vin, l'amateur éclairé
Doit savoir décrypter son charme aromatique,
Le délicat fumet, au plaisir assuré,
Et cette plénitude à l'aura authentique.
Le porter à son nez dévoile un bon cigare,
Car le sentir à cru révèle ses secrets,
Humer déjà sa cape est une chose rare
Qu'il faut savoir priser dans des moments discrets.
Vous l'aurez bien compris, c'est le sens olfactif
Qui, dans ce rituel à l’euphorie légère,
Procure ce bien-être en restant objectif,
Sachant que ce qui tue est ce qui s'exagère.
Fumer tue, c'est certain, mais vivre tue aussi...
Pourquoi vouloir tuer en nous ce goût de vivre ;
Voitures, cheminées, usines : le souci,
C'est que ce grand débat en rien ne nous délivre.
MERCI, Cher CHRIS pour ce très bon moment de lecture divertissant. Jules RENARD ne disait-il pas (je cite) : "Fumée, rêverie du feu".
Excellente journée.
CARPE DIEM
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)
