... comme la femme est parfum d'amour...

J'ai toujours ce respect pour la femme éternelle
Et pourtant j'ai blessé tant d'amours étourdies,
D'amoureuse en adieu je brûlais leurs prairies
Pour ne pas moissonner une seule immortelle.

J'étais le faux juré de mon âme en pourvoi
Subornant l'innocence au fil des jarretières,
Mais bataillant vers toi et pleurant les dernières,
Je désirais bien trop en voulant tout et toi.

Et je ne voulais plus vivre hors de tes raisons,
Pour ne pas t'échanger contre mes tentations
Corrompues par les nuits de mes jours licencieux.

Aujourd'hui pour n'aimer qu'une femme en un "oui",
J'ai semé des pardons dans l'humus de tes yeux.
C'est alors qu'une fleur tendrement m'a souri.