Plume de soie Inscrit le: 16/5/2007 De: tours |
la misere La misère
Elle se fait câline le long des cœurs, S’entasse dans le réel et dans l’imaginaire, Baise les mains de ceux qui la manipulent, Et qui lui confèrent un avenir des plus radieux, Elle est une main, un visage, un homme, Elle dégringole dans les chaumières, Quand ceux-ci se fond froide et tremblante, La blancheur se marie bien avec la mort, Et le bois ne se fait pas que feu et chaleur, Mélodiquement, elle se fait juge de ces victimes, S’endors sur les festins des tables nourricières, Et crie à la famine comme un espoir trop chère, En quantité, elle n’existe que dans le haut des pyramides, Ou le soleil brille, ou les regards ne se pose pas, Le crépuscule est souvent le néant de ces victimes, Et l’aurore une espérance qui sombre dans les mers, Dans les amertumes que seules l’homme peut craindre, La glace est lourde et la chaleur inexistante, Dans son monde, seul la fatalité se sent chez elle, On fait souvent carrière, on laisse son corps, A une abandon de tendresse misérable et talentueux, Sinueux mais irréductible, nous emballons nos désirs, Dans un coma de désillusion, comme une image immobile, Bestialité de littéraire, il existe néanmoins des paradoxes, Son ennemi mortel se fait tyrannique mais frère, Frère des maux qui se font amour de folie dans les âmes, Dans les raisons qui recherche une même patrie, Mais la pluie tombe et tomberas autant que les hommes, Et l’on chantera, et l’on quémandera tout autant que toujours, On pourra cherché et trouvé encore, nous serons à jamais, Des miséreux que le temps transperce comme des ballons sans cœur.
LG janvier 2007
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