L’émoi de l’âme
Quelques notes d’une chanson viennent me trotter dans la tête
Certaines anecdotes venues de quelque part tel un trouble- fĂŞte
Une émotion disséminée montant en glose jusqu'à mes narines
Une voix inéluctable sifflotant en osmose tonitruant les matines
Une romance sur les lèvres qui se bouscule dans ma mémoire
Se nourrissant d’émoi et se relève là où les mots viennent choir
Des vocales parvenues Ă mes oreilles surgissent prestement
Quelques annotations en relâche viennent titiller habilement
La puissance du rythme arrive à me bercer d’ivresse asservie
Elle m’invite à m’abandonner tête-à -tête à cet écrit désempli
Et m’inspire de sa cadence pour envahir ma libre page blanche
Trouvant les mots de l’inexplicable dans les orales chantantes
Quand la musique rauque redescend jusqu'Ă mon tympan
Je me fais paisible et mes rimes dansent Ă un pas lent
Elle met en émoi ainsi mon âme et mes yeux perlent de larmes
Est-ce un trop plein de sensibilité exacerbée ou bien une alarme ?
Au plus profond de moi vibre l’émotion qui traverse mon corps
Mon regard se voile, ma gorge se noue et la voilĂ encor plus fort
Mes mots deviennent plus puissants et recouvrent ainsi la page
Ma plume devient musicale, mes écrits ont retrouvé la flamme
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.
L’émoi de l’âme