Bonjour Arteaga
Les résultats de l'étude que vous avez publiés sont , tellement, consternants.
Je savais mais les pourcentages sont plus que navrants et ne font pas honneur aux humains.
Comment et pourquoi , en sommes-nous encore lĂ ?
Tout le monde le sait, bien sûr, mais je ne vais pas, ici, entamer une telle discussion.....et pourtant , j'aurais , tant , à dire...
Les femmes, nous avons , tant, à dire d'autant que j'ai la chance , en France d'avoir ma liberté d'expression!
Une certaine déconsidération de la femme remonte à très loin dans le temps....
.Je vais en donner des exemples qui n'ont pas été innocents, ni sans impacts...
Arteaga , votre analyse et votre hommage Ă la femme sont magnifiques et vous honorent.
J'ai lu et relu votre écrit et tout n'est que vérités.
J'ai toujours pensé , qu'en fin de compte, en général et pour une grande majorité, il faut ,le dire:
L'homme a peur de la femme et comme vous l'avez souligné de sa part de féminité qu'il rejette plus que tout.
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Je joins un très beau poème kabyle
C'est moi qui porte le nom de femme
C'est moi qui porte le nom de femme
Lorsque je suis née
Se sont endeuillées les traverses de la toiture,
Celle qui m'a enfantée
N'a pas profité de sa jeunesse.
Mon Père, honteux d'avoir engendré une fille
Alla se lamenter à cause de celle qui venait de naître.
Mère, réponds-moi
Mère, regarde-moi
Mes yeux sont fardés du khôl des tisons.
Mère, qui suis-je ?
Ma jeunesse a tant souffert
Et mon savoir reste vain.
Qui dira d'oĂą je viens ?
Mes racines sont déterrées.
Pourtant
Je suis l'astre du berger
Je suis le soleil de l'hiver
Je suis l'essence même de la dignité
C'est du soleil que j'ai pris racine
Je suis la branche du savoir
Je suis la fille issue de l'honneur
Je suis le sceau en argent
Je suis la beauté du Djurdjura
Je suis le bâton de la chance
Je suis celle qui ne transige pas
Je suis celle pour qui le repos n'existe pas
Grâce à moi, nous sommes fiers
Je suis la beauté du Hoggar.
Alors
Vous tous qui me voyez
Vous qui me regardez comme une étrangère
Sachez que je porte le nom de femme
Et que c'est de moi que vous êtes nés.
De :
D Nek Umi Qaren Tamettut
( c'est moi. Qu'on appelle femme) *(Titre de DjurDjura)
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Quelques exemples d' écrits rétrogrades et dévalorisants qui ont influencé tant d'esprits...au cours des siècles...
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En tant qu'individu, la femme est un être chétif et défectueux. »
(Saint THOMAS D'AQUIN (1225-1274), Summa theologica, XCII, I.)
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« Homme, tu es le maître, la femme est ton esclave, c'est Dieu qui l'a voulu. Sarah, dit l'Écriture, obéissait à Abraham et l'appelait son maître. [...]
Oui, vos femmes sont vos servantes, et vous êtes les maîtres de vos femmes. »
(Saint AUGUSTIN (354-430), Sermon 322.)
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« La femme, si inférieure par le pur intellect, la femme qui ne raisonne pas, ou raisonne mal, par contiguïté, a-t-on dit, et non par continuité ; dont la conversation primesautière, intuitive et charmante, toute par parenthèses et soubresauts, ignore l'ordre et la méthode, n'en est pas moins, et sans le savoir, capable de toutes les altitudes, mais non de toutes les abstractions...»
(Joseph SERRE, La Lumière du coeur, 1909.)
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« Il est malheureusement trop vrai qu'aujourd'hui, grâce surtout à l'éducation malthusienne et à l'infécondité, nous avons des femmes qui ne sont plus des femmes: ce sont des êtres hybrides
Avec ces êtres, il faut procéder autrement qu'avec les femmes ordinaires. Les caresses sont inutiles, c'est peine perdue, elles n'ont plus de cœur.
Il faut procéder par voie d'autorité, par voie de force. Elles se croient des hommes, il faut leur prouver péremptoirement qu'au moins physiquement elles ne sont que des femmes.
Elles sont fières ; il faut les humilier.
Elles veulent être absolument maîtresses de leurs faveurs ; il faut s'attacher à les prendre, surtout quand elles ne voudraient pas les accorder.
Elles ne veulent pas enfanter ; il faut les féconder sans trêve ni repos.
Et c'est ainsi que ces êtres redeviendront de véritables femmes, avec le cœur, la tendresse, la sensibilité, l'amour, même avec cette beauté féminine aux formes arrondies qu'elles n'avaient plus.
Voilà le programme : l'exécution en est-elle difficile ? Je ne le crois pas
(J. DU VALDOR, Les Signes de la fin d'un monde, 1893.)
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« La femme a été peu ou mal étudiée. Nous avons des monographies complètes sur le ver à soie, sur les hannetons et sur les chats, et nous n'en avons pas sur la femme. »
(P. MANTEOAZZA, Physiologie de la femme, 1911.)
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Troisième et dernière partie du florilège sur la femme, Alexandre (11 Janvier 2005) l'auteur de ces recherches, a gardé le "meilleur" pour la fin. :""Je pense qu'on touche le fond, et qu'il sera difficile de trouver pire...
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De Mr August Strindberg :
"_« Il était réservé à notre époque de découvrir, entre autres choses, que la femme est une forme rétrécie de l'homme.
La femme est inférieure à l'homme.
L'œuf de la femme est une forme de cellule inférieure, non automotrice, tandis que le spermatozoïde est susceptible d'un développement supérieur,
et féconde activement, étant automoteur, à l'encontre de l'œuf féminin qui, lui, est passivement fécondé.
Enfin l'homme possède des œufs à l'état rudimentaire, tandis que chez la femme on ne trouve pas de spermatozoïdes même à l'état rudimentaire,
d'où il découle que l'homme est bien la forme supérieure...
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Mais..Heureusement !!
"La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse. "
Victor Hugo
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"Fermez la porte sur l'esprit de la femme, et il s'Ă©chappera par la fenĂŞtre; fermez la fenĂŞtre, et il s'Ă©chappera par le trou de la serrure;
bouchez la serrure, et il s'envolera avec la fumée par la cheminée. "
William Shakespeare
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Merci Arteaga pour ce magnifique Ă©crit dont ce sujet nous interpelle tous.
Bonne journée.
Amitiés
Nat
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.