Surtout, par ceux qui hésitent à s'exclure d'un comportement machiste
Qu'ils ne reconnaissent pas vraiment, par simple peur d'être considérés
Comme une Ă©quivalence de la "femelle"...
... ou comme un sous-produit maniéré.
Et alors, oĂą est l'injure !
N'est-il pas plus valorisant d'ĂŞtre un homme
Avec des sentiments féminins et en harmonie
Avec sa complémentarité promise, plutôt qu'un "féminophobe"
Hanté par sa dépendance inavouée envers la femme ?
Inconscients ou insouciants, les partisans influençables
Du putsch masculin réussi grâce au « péché originel»,
S'engrangent dans les rangs d'autres fidèles endoctrinés.
Sans s'écouter, ils s'obligent à ne pas aimer selon leur réel désir.
Sans vraiment savoir pourquoi.
Trop habitués au mal qu'ils font et se font,
Ils acceptent de se contrarier.
En se décalquant sur cette virilité figée dans l'absolutisme,
En fondant leur vrai vouloir sur ces machos redoutés
Et mandatés par leur narcissisme machinal.
Sans confiance pour leur charme personnel,
Ces engagés involontaires veulent se recopier
D'après ces espèces d'hommes décidés à vivre sans condition
Contre les femmes… pour toujours contre et ceci,
Dans les deux sens du terme exprimé par le désir masculin.
Mais en vérité, le macho n'admet pas la réalité de la femme,
Parce qu'il lui devra Ă©ternellement neuf mois inestimables
D'inspiration enflammée. Plus le moment ultime
D'une souffrance acceptée et emperlée d'un souhait hurlé
Pour qu'il déchire ses entrailles sublimes avec son consentement.
Juste pour offrir la vie !
Ce macho, "envirilisé" jusqu'au bout de sa mâle certitude,
Est la seule espèce vivante
À vouloir déconsidérer la femme à perpétuité.
Sans doute, dans un esprit d'autodéfense instinctive et paranoïaque.
Mais peu à peu (et bien trop peu à mon goût),
Ce mâle installé au pouvoir suprême
Par le biais de lois fécondées au creux de son nombril,
Est de plus en plus le seul Ă croire en lui seul.
Cherchant à résister au-delà de la raison, il ne se rend plus compte
Du tort qu'il a de s'embourber dans sa misogynie préfabriquée.
Car muettes ou murmurées, des consciences masculines convergent
Et rejoignent enfin la sagesse de la mère nature.
Ils reconnaissent la logique des femmes
À côté des hommes et non plus derrière eux.
Encore moins en dessous d'eux.
Ces consciences naissantes, se veulent enfin
Dans la raison des "hommes-tout-simplement".
Dans la logique des secondes moitiés de couple,
Enfantés par la femme et perpétuellement
Affamés du besoin de son existence.
Il y a ces hommes
Irrésistiblement attirés par les parfums de femme
Sans pouvoir s'en défendre.
Mais derrière, tapi dans le tain de ce miroir,
Il y a le mâle. Il y a ce maître spirituel autoproclamé.
Il y a ce faiseur de couples bénis et jurés à l'inégalité
Devant son dieu et ses bonshommes !
- Arteaga.