Nous nous élevons au-dessus de la terre
Comme d'étranges oiseaux de mer,
Avec des ailes aux pieds
Et sur les doigts de sa main droite,
Quand la lune se couche
Des troupeaux de gens seuls passent,
Des noctambules qui ne voient plus
Que la ligne d'un horizon brisé
Et c'est pourquoi il cherche rapidement un vent
Descendre sur les plages désertées par l'ombre de ceux
Résignez-vous à la coquille des mots,
A l'état de coque
écoutant la lamentation de l'âge,
Ils ne voleront jamais !
Leurs ailes sont pour le lever du soleil,
Crier fort
que le monde est trop petit
Et soudain dans le sevrage céleste
Perpendiculaire à la chute
ils reviennent et les rêves se brisent
Comme les vitres frappées par la grêle d'été...
Nous sommes les oiseaux qui connaissent le secret du miel
ce qui rassemble
Au dernier orage
d'herbe de montagne,
nous en petits troupeaux
Nous faisons le tour des villes où
Nous laissons nos yeux flotter,
LÃ , oui, lÃ
nous lâchons nos mains
qui dépose sur les seuils des miettes
Quand nous arrivons à la nuit affamés,
Quand l'exilé mortel endormi dort,
Nous allons encore tourner
au dessus de la citadelle
Et au nom de la liberté
les mains que j'ai cachées dans les tiroirs
Ils appuieront sur la gâchette
dans la dernière chasse
Sur cette planète
Avec les humanités migrantes...
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