... ainsi que la triste histoire d'une reine venue d'ailleurs,
Mais d'ici par son mariage et qui protesta à sa guise
En saignant ceux qui venaient baver dans son décolleté
Pour protester contre ses saints,
... ou encore celle d'une autre chienne royale,
Qui aurait pu raconter la propre version de son histoire,
Si des boulangers et des pâtissiers en colère
Ne lui avaient pas coupé la parole dix centimètres trop bas.
Mais quoi qu'il en soit, la fin est toujours à l'avantage de l'homme.
Même dans les contes libidineux pour adultes en culottes courtes
La femme n'a jamais le meilleur des rôles...
.... c'est toujours une boniche
Qui se fait larguer à minuit tapant par un jeune homme mystérieux
Et laquelle, après avoir ramassé un vieux préservatif
Sur la dernière marche d'un hôtel borgne,
Va le faire essayer à tous les "bandalèzes" du quartier
Afin de retrouver son souillon d'inconnu,
... ou bien une grosse chatte bottée
Au service d'un marlou chapeauté et qui se fait "encarrosser"
Dans tous les maquis de la rue Saint-Carabas
Pour recueillir de l'oseille à maquereau,
... ou alors trois grosses cochonnes,
Chacune fermement installée dans un gentil petit lit meublé :
• L'un en paille, pour que la première
Puisse engranger le blé des braves paysans du coin.
• L'autre en bouleau, pour que la seconde se fasse abattre
Par la longue file des bûcherons aux abois
Et engorgés d'une sève bien sonnante et trébuchante.
• Le troisième en brique, pour que la dernière
Puisse faire l'ouverture des bourses en goguettes
Qui viennent égarer leur courbe de bénéfice
Dans des chutes de reins extraconjugaux.
Quoique l'on en pense,
Il n'y a aucune pudibonderie extrémiste dans mes réflexions
Sur les comportements des sexes. Pas même excessive.
Je ne me déboutonne pas pour me cacher derrière des envies
Bassement refoulées au fond de mon self-made-sexe.
Ni pour tenter de me justifier
D'une éventuelle autonomie manuelle
Adoptée dans un esprit de réparties honteuses.
Je suis simplement désolé, voire contrarié,
Qu'un sentiment aussi noble que l'amour serve aussi vulgairement
Des raisons exhibitionnistes et commerciales.
Je suis vraiment navré
De constater qu'une émotion aussi personnelle,
Exhalée par les sensations naturelles du sexe,
Se reflète dans des regards déformants
Ou soit abandonnée entre des mains bestiales,
Systématiquement secouées par des tremblements rigolards.
Un "
•"... c'est tout !
- Arteaga.