Ton charme suspend les pleurs ô cœur paisible,
À ta grâce et beauté nul n'est insensible,
Sous le clair de tes lunes naît souvent le désir,
Des amants d'infortunes pliant aux doux plaisirs.
De par tes mensonges tu berces l'âme agitée,
Tu la consoles en songe loin de toute dualité,
Je préfère ton ombre à l'éclat des beaux jours,
À mes sombres heures dessine tes contours.
Les soupirs de mon cœur à toi je les confie,
Lorsque pointe la douleur tu es comme une amie,
Drape tous mes effrois si cela est possible,
Je veux garder la foie en tes nuits paisibles.