Du calme à la tempête, à l’entre-deux, parfois,
De ton œil étoffé à celui qui me voit
Te chanter quelques mots que tu connais déjà ,
Oui mon coeur, tu le sais, je te l’ai dit mille fois:
Que t’aime au pluriel d’une vie qui frissonne,
Chaque nuit, avec toi, c’est la vie en personne
Qui me prend dans ses bras jusqu’au lever du jour,
Me réveille en douceur de par tout son amour.
De partout se tortille un petit bout de toi,
Dans chaque coin de rime, au verso de mes doigts,
C’est le monde qui tient, à mesure de l’écrire,
La plume qui me fait embrasser ton sourire.
Comme un fou amoureux de la planète entière,
Au spectacle ébahi là dedans tes paupières,
A tes yeux infinis ouvrant notre maison
A ce chemin traçant nos pas sur l’horizon.
Comme un fou bien chanceux d’avoir pu te trouver
A l’intérieur de moi, dans mon autre moitié,
Qui vibre comme un tout, tout est beau désormais
Depuis que mon regard épouse tes baisers.
Comme un fou, fou de toi, de tout ce que tu es:
Éclat de mes ardeurs, bourgeon d’humanité…
Évidence amoureuse remercie notre union,
En un mot aujourd’hui, de n’avoir pas dit non.
Regarde-moi, mon cœur, terminer ce discours,
Ne vois-tu pas mon corps dégouliner d’amour
Quand il tremble pour toi; en point d’exclamation,
Je propose un câlin pour finir la chanson.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.