Ce que adviendrait mon état demeure mon partage.
Des jours qui me restent je n’ai pas fait un soigneux triage.
Le peps, la force du caractère, je n’ai plus l’apanage.
De jour en jour je me dessèche, je décolle, c’est l’âge
Ma santé est plutôt à son avantage,
Dans des papotages, dans un photomontage.
Le mal, comme une tempête, fait toutefois rage.
L’assaut de sa malignité est à l’orage.
Le restant de ma vie est calculé large.
Depuis les vendanges,
Il préoccupait mon oreille un bruit étrange.
Sans ambages, la mort est dans les parages.
C’est pour bientôt le grand passage.
Oasis et très chers amis poètes je vous quitte avec regret, quelques temps où a jamais. Je vais me faire opérer une deuxième fois pour une tumeur à la vessie. Néo la maladie ne va pas m’épargner. Donc adieu ! Je crois qu’en cette vie et cette en belle Oasis je ne vous reverrai jamais.