Le casse du siècle, sans mes lunettes,
Tout est détruit, dans l'incendie,
Sans un bruit, tout est maudit,
Mais il me reste mes chaussettes.
Le casse du siècle avec les menottes,
Dans le quartier, toutes les sirènes,
Comme avec le taureau dans l'arène.
Au milieu, tous ces gens qui radotent.
Le casse du siècle dans le fourgon,
Voilà le coupable, c'est mon ordi.
Pour la suite, je n'ai pas tout dit.
Le policier a pris un air bougon.
Pour le casse du siècle, tout crame!
Même la banque a son alarme.
Et tout çà , sans verser de larmes.
Si, il reste une chose, paix à mon âme!
Le casse du siècle c'est une alerte!
Après avoir dérobé quelques billets,
Tous ces petits feuillets, en plein juillet,
Dans le quartier, une grande perte.
Le casse du siècle, vous y avez cru.
Eh oui! Du tumulte en bohême...
Le temps pour moi d'écrire ce poème,
Pour m'en payer une belle tranche... De jambon cru.
J'espère que vous aurez pris
Autant de plaisir, que moi à écrire,
Comme un roi, je ne peux dire,
Vu que reine, enfin vous serez attendri.
SEMAPHORE