Cupidon de sa flèche, en petit plaisantin
Au détour d’une porte, en un lundi matin
Sans que je m’y attende, avait touché mon cœur
Par la magie d’un regard, hélas pour mon malheur.
J’espérais fortement, que cette flèche en or
T’atteigne également en liant nos deux sorts.
J’aurai voulu qu’un soir, tu t’arrêtes en rentrant
Afin de m’entrainer avec toi sur un banc.
Assis face à la mer, à l’abri des regards
Nous aurions devisé, échangeant jusque tard,
Voulant tout simplement, apprendre à nous connaître.
De nos affinités, l’amour venant de naitre,
Blottis l’un contre l’autre, et nos mains enlacées
Timidement d’abord, tu m’aurais embrassée
Puis langoureusement, et vibrants de désir,
Nous transportant tous deux, vers d’infinis plaisirs.
Mais c’était sans compter, sur la fatalité
Qui souvent m’interdit, toute félicité.
Envolés mes espoirs que tu me vois un jour
Mon coup de foudre hélas, restera sans retour.
En dépit de ma peine, immense et indicible
Tu seras Ă jamais, mon amour impossible,
Car je dois carrément me rendre à l’évidence
Avant de ressentir une grande souffrance.
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La Musique est une révélation supérieure à toute sagesse ou philosophie (Ludwig Van Beethoven)