Ne me pardonne pas si j'oublie
Fermez les fenêtres quand le vent souffle
Il me murmure qu'il est toujours en train de mourir de l'autre côté
L'horizon dans lequel
Le soleil a allumé les feux de la lune
Ne me pardonne pas la peur qui m'endurcit
Au bord de la route où passent les cortèges
De personnes à la recherche des défunts
Des murs blancs
Sans rien savoir...
Ne me pardonne pas d'avoir fait de mon âme un albatros même maintenant
En moi les vagues creusent avec de longs bruits
Ne pas entendre le cri d'un fou qui sait
Qu'aucune promesse
Il ne peut plus s'empêcher de tomber dans le cyber enfer
Et tellement adapté à la structure de l'ADN que les anges
Les lucioles au miel illuminent nos temples par précaution
Ne sachant pas quelle mort nous mentira, elle nous prendra à la légère
Main droite
Regardons les océans martiens aussi longtemps que possible
Notre dernière structure d'ombre change également,
Ne me pardonne pas d'avoir attendu dans mon désespoir
Que les centaures de la mer apparaissent dans cette dernière solitude
Courir en chantant
A ceux qui peuvent vivre
Entre le haut et le bas,
Entre mot et revers,
Entre lumière et obscurité
Connaissance
Que Dieu est le moment
Et le moment est infini
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