Il est de cette argile, une masse, en motte Tu es entre ses cotes, ce nerf, qui s’enfile Son air, qui faufile, dans son ouïe chuchote Et cet esprit tu dorlotes, tu le prends un asile Au beau mois d’avril, une lumière dans sa grotte Quand la passion se tricote et se tissent ces fils Dans l’humide du cil et le mot qu’il marmotte Entre le ton et sa note, du temps qui se compile Dans cet air gracile et le cœur qu’on ballotte