Gulliver, un jour d'été.
Depuis dix jours dans ma maison,
J’ai un nouveau grand compagnon.
J’étais parti par la N10
Me balader à st Sulpice.
Oui mais voilà, petit soucis
Je devais faire une pause pipi.
Un bois longeait la nationale,
Et un croisement sur Bonneval.
Une fois la voiture arrêtée,
Un bruit étrange vient me happer.
Juste à l’entrée du petit bois,
J’entends une bête aux abois
C’est une bien triste vision d’horreur,
De voir ce chien en sang, en peur.
Sa patte était bien mal en point,
Et il était fardé de liens.
Alors doucement je m’approche,
Et calmement je le décroche.
Comme si j’étais sa providence
Nous deux, c’était une évidence.
Docilement il vient vers moi,
Me fait la fête comme à un roi.
Pas de tatouage, pas de collier
On l’avait juste abandonné.
Et les vacances pour le repos
Un chien sans doute était de trop.
Ça fait dix jours qu’il est chez moi,
Et il ne repartira pas.
Son petit nom, c’est Gulliver
Et il est tout pour moi sur terre.
Mais ceux qui l’ont abandonné,
A sa place devaient se trouver.
En plein soleil un jour d’été.
Thy
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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.
