Écouter mes paroles est presque un péché
Comme si j’écoutais
Au monologue du cœur,
À son halètement étouffé,
À son insomnie poussant à travers moi des rivières de sang.
C’est pourquoi je préfère le silence dans lequel
Les stalagmites s’élèvent
Une ombre née d’autres et d’autres ombres
Jusqu’à il y a deux mille ans,
Je suis la dernière tache humide,
La dernière goutte poussiéreuse qui s’enveloppe
Et parfois, il scintille autour
Savoir combien je regarde le ciel Ă travers lequel
Je respire avec des chauves-souris
Du mĂŞme coin de nuit...
Pourquoi est-ce que j’écouterais mes paroles
Quand ma voix ne me reconnaît parfois pas, elle ne m’entend pas,
Il est trop faible et c’est pourquoi
Je me tiens l’oreille collée à la peau au-delà de cela
Je peux le découvrir
Monologue du cœur,
Son pantalon étouffé
Son insomnie poussant des rivières de sang à travers moi...
Bonsoir LEMICHOU,
Délicieuse lecture, car ce poème possède les atouts qui font apprécier un sujet lorsqu'il est agréablement chargé d'images qui en suggèrent le charme, le côté descriptif. Le rendu n'en 'est que plus expressif, dégageant une émotion de lecture évocatrice et une représentation très attachante du sujet.
J'ai bien apprécié !!
Bien chaleureuse Amitié de plume.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)