Emporté par la foule
mon corps tombe et roule
je lance mes mains
dans un ultime instinct
on me marche dessus
l’horizon décousu
devient soudain très flou
suis-je devenu fou
je protège ma tête
Et je replie mes bras
car en moi je répète
je veux sortir de lÃ
j’ai soudain besoin d’air
ma poitrine oppressée
se révolte et se serre
qui ose l’écraser
parmi tous les cris
je sens un bras ami
qui me tire par les pieds
je me laisse guider
et loin de cette foule
j’entends les hurlements
des blessés trop vivants
dont le moral s’écroule
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Geneviève