à vous toutes et tous, Chers Poètes et Poétesses pour vos messages d'Amitié et de partage qui me vont droit au cœur.
Ce n'est certainement pas de la grande poésie, mais ces turlupinades qui firent fureur jusqu'au tout début du XXe siècle, secrétèrent le rire tout en s'avérant un sérieux remède contre la morosité. Les fables express furent même reprises dans les journaux spécialisés dans l'humour, comme : Le Chat Noir, Le Journal, Le Tintamarre, Le Mirliton, Cocorico, Le Sourire et Le Rire, entre autres, sans oublier Le Canard Enchainé. C'était l'époque du calembour, celle où l'on prenait encore le temps de rire auprès d'un public conquis d'avance. Une époque où l'esprit se manifestait sans avoir besoin de puiser dans la vulgarité des mots pour "forcer" l'humour. Un brin d'absurde, de poésie, d'insolite ou de délire qui a vu la naissance de talents tels que Henri MONNIER, Gabriel de LAUTREC, COMMERSON, FRANC-NOHAIN, WILLY, Maurice DONNAY, Alfred CAPUS, Alphonse KARR, Aurélien SCHOLL, et bien d'autres. De nombreuses écoles du rire virent le jour, sous des noms peu conventionnels, tels que les Hydropathes (ceux que l'eau rend malades), les Hirsutes, les Zutistes, les Incohérents.
Comme toute génération se choisit un prince, celle-ci avait élu Alphonse ALLAIS, qui officiait chaque soir au véritable temple du rire : "Le Chat Noir".
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)