Le froid est gris entre les murs et les rues,
Le labyrinthe te veut nu,
Effrayé et pressé,
Compter les pas des autres quand soudainement et inerte
L'esprit s'endurcit et n'entend que
La glace qui coule sur tes lèvres souriantes.
Le froid est blanc et magique,
Un instant passe,
Tu agites ton aile
Oiseau polaire sur un boulevard brillant,
Une ombre te touche d'en bas,
Ils volent le miroir d'argent des bouteilles rigides,
Les rêves d'alcôves en cryptes passent comme une vapeur, une douane
Entre le feu dans le sang et le désir qui appelle, étrange écho,
Chouette polaire le nouveau signe,
Le froid est gris, derrière toi il y a des ailes d'anges trop lourdes,
Regarde, Dieu au-dessus
Il sait qu'il n'y a pas d'issue, la porte, la porte, la fenêtre,
Je ne suis plus
Dieu console tes yeux et une larme
C'est réconfortant jusqu'à ce que
A la prochaine punition.
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