Rien n'est plus beau qu'une main qui se tend
Elle est pleine de gentillesse et pourtant....
On peut la saisir comme celle d'un enfant
Ou la rejeter méfiant comme un faon.
Elle est tendre et mignonne à la naissance
Puis nerveuse et robuste dès l'adolescence
Pour finir ridée et fragile en vieillissant
Et, dans un dernier geste, retomber en glissant.
Tes cinq doigts confiants dans les miens
Menons ensemble une vie de bohémiens
N'ayons plus soucis du lendemain
Écrivons notre histoire sur un parchemin.
Au bout de la route sur cette terre
S'éclaire un royaume plein de mystère
Et de l'insondable tréfonds de l'univers
La main du créateur : fin du calvaire.