Larme à gauche...
Larme à gauche...
J'ai crié les larmes d'un corps
Ne pouvant contenir
Tant de pastiches d'un décor
Qu'on ne peut embellir,
Compté celles-là qui rutilent
Aux joues d'un condamné
D'une société au nombril
Un peu trop dévoilé,
Subi la chaleur des volcans
Dans mes déserts de glace,
Blessé au coeur mes sentiments
En recherchant ma place.
J'ai vu bien des oiseaux s'enfuir
Au chant de mes ténèbres,
Des fleurs refusant de s'offrir
A ma faible lumière...
Puis j'ai vu danser des enfants
Au bord d'un gouffre
Où je m'étais perdu souvent,
L'âme qui souffre.
Lors j'ai vu fleurir le printemps
Sur cette terre aride,
La pluie ramener l'océan
Dans mes torrents de vide...
Qu'il me reste l'espoir !
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !