Nonobstant l’anicroche émergeant des layons,
Quelques colifichets d’un comment dire non
Se carènent, aqueux, en-dessous du corset,
Fin prêts à regimber la chaste probité.
Cela dépend des mots, autrefois bateleurs,
Pour hâbler dans la foule un verbiage oppresseurs,
Haranguant le cheptel d’une mise en abyme :
C’est de l’art, comme l’art s’enchevêtre à mes rimes.
Puisqu’il est sommital et seigneur d’apophtegmes !
Cousiner la sapience, ô mon Dieu quelle flegme!
Autant laisser le docte avilir sa salive
Avant de se ployer d’un qui l’aime le suive.
La géhenne a parlé, le peuple est lénifié,
Ficelé à l’épître et à ses héritiers
Comme des caprinés dont l’oreille amblyope
Toisent par la fenêtre avec un regard myope.
Où sont passés râles annonceurs de chambard
Qui jadis engorgeaient les codex d’histoire?
Il se peut qu’aujourd’hui la verdeur libertaire
S’épreigne au poing levé avec un dictionnaire.
----------------
"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.