Echapperai-je à l'ennui ?
Tu étais entrée dans ma vie tel un souffle puissant
Ai-je été dans la tienne ? ô souvenir naissant
Ouvre moi un passage aux fenêtres du jour
Quand s'éclaire ton ciel en horizon d'Amour.
Perçant nos nuages je dessine ton corps
A travers nos veines aux flots d'une aube d'or
Et me coule en ton être où je me suis perdu
En un refus de naître aux printemps suspendus.
J'ai cherché ton regard aux yeux tristes du soir
Quand s'écoule une larme et s'envole l'espoir
Mais a vibré ton souffle où s'échappe l'ennui
Quand ton cri a percé les murs sourds de nos nuits.
Pascal