Petit oisillon venu de nulle part
Calme et majestueux
Se posa sur une branche, doucement
Ces yeux voilés de brouillard
L’oisillon seul dans sa torpeur
Dans un chant mielleux
Fredonna des airs heureux
Réchauffant ainsi son cœur
Par un vent glacé
Notre oisillon figé
Ses ailes déployées
Regarda au loin, tout affligé
Près de lui, un voilier d’oiseaux se nicha
S’assembla dans des gestes agiles
Venant réchauffer l’oisillon béat
Dans une peine docile
Dans un élan de compassion
Déballant leurs ailes
Réchauffant notre oisillon
Procurant une chaleur perpétuelle !