Merci Guy pour ce pertinent poème qui met en exergue en de belles images,
ce droit à la liberté d’écrire et par extension, à la liberté d’expression
qui , cependant est tenue à certaines contraintes….
Belle journée
Amitiés
Bises de chez moi !!!
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« ..L’écrivain doit aussi être libre pour écrire….. »
Ce qui n’est pas le cas sous les dictatures…..
Quelques citations :
« ….Marguerite Duras. Elle en illustre l'une de tes raisons d'écrire :
« Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »
Pour illustrer la solitude, Françoise Sagan a écrit :
« Je ne suis le porte-drapeau de personne, écrire est une entreprise tellement solitaire... »
Pour illustrer la liberté, Jean-Michel Wyl l'exprime ainsi :
« Ecrire "liberté" sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire... »
Colette Fellous sur la motivation de celui (ou celle) qui écrit, que l'on pourrait attribuer à "L'écriture est une existence" et qui te concerne particulièrement :
« Ecrire est une manière de mettre en scène le secret, l'interdit, la passion, l'énigme, l'inachevé, l’inavouable… »
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ET ....
"..Toutefois, cette liberté d’expression trouve ses limites dans la protection des individus.
Avant de poursuivre, rappelons qu’en France, la liberté d’expression est une liberté dite «?fondamentale?».
Inscrite dans la Constitution, elle fait partie de l’ensemble des droits primordiaux de l’individu, essentiels dans une société démocratique.
Toutefois, cette liberté d’expression trouve ses limites dans la protection des individus.
Ainsi roman, nouvelle, essai, autobiographie, document, enquête… Tout texte rendu public et faisant référence à des personnes ou à des situations réelles engage la responsabilité de l’auteur dès lors qu’il cause un préjudice à un tiers.
Et j’insiste, la formule «?Toute ressemblance avec des personnages ayant existé est fortuite?» ou préciser que «?les faits relatés sont fictifs n’exonère pas votre responsabilité?!
si vous écrivez en vous inspirant du réel, le procès reste un risque. Et les juges arbitreront entre l’atteinte à autrui et la sanction.
En général, la peines encourues restent l’ amende. Dommages et intérêts réparent le préjudice moral subi.
Les griefs préjudiciables sont l’injure, la diffamation, l’incitation à commettre un crime ou un délit, l’incitation à la haine ou à la violence raciale, les atteintes aux droits de propriété intellectuelle, respect de la vie privée et du droit à l’image.
Pour information, retirer un ouvrage de la vente est plutôt rare, même si l’atteinte est grave.
Plus communément, l’éditeur peut être soumis à une rectification ou condamné à insérer un encart sur la couverture pour mentionner la condamnation.
Le premier droit fondamental qui concerne les auteurs et entre en conflit avec la liberté d’expression est le respect de la vie privée d’autrui.
Plus clairement, vous ne pouvez divulguer certains souvenirs ou secrets partagés avec d’autres personnes ou liés à la vie privée de ces personnes sans leur accord.
En général, les juges condamnent l’atteinte à la vie privée d’un individu dès lors que ce dernier démontre qu’il en subit un préjudice.
Par conséquent si dans vos écrits vous dressez un portrait élogieux d’une personne, et que cette dernière n’en sort pas amoindrie,
il n’y a pas de souci à se faire Vous pouvez même citer librement le nom d’une personnalité, à condition qu’elle ne soit pas présentée de façon dégradante.
L’autre question qui revient souvent concerne le droit de citer les lieux ou les marques...."
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.