Puisque nous ne sommes sûrs de rien....
pas même la durée d'un immense chagrin...
Au jardin les mauves lilas je questionnais ...
fleurs venues par ce qu'au printemps ça se fait...

Je regardais le ciel et ses valises de nuages ....
toujours prêt au voyage, toujours des allers ...
est-il lui certain de sa destination en son pas léger...
aurait-il préféré prendre la mer, prendre le large...

J'admirais sans relâche en prenais plein les yeux....
tout ce que l'on ne peut toucher que du regard...
je ne pouvais croire à aucun des hasards....
tout est écrit ...en poésie ou en hébreu ...

Je volais le parfum du printemps ....
m'en voilais la peau avant qu'il ne s'évapore ...
le bout du nez frémissais au frais du vent ...
ça n'allait pas durer en profitaient ma tête et mon corps...

Puisque nous ne sommes sûrs de rien
je ne croirai jamais au hasard ni au temps de chien...
sentir les états d'âmes d'une saison, ça n'est pas rien....
et puis tout est écrit... en poésie..en lettres de destin...

Isabelle le 06 mai 2023

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