Plume de platine Inscrit le: 19/6/2016 De: |
MON PERIGORD MA DORDOGNE Le pays de l'homme !
Du haut de son promontoire de craie blanche Se dresse, le fier et majestueux château Surplombant les eaux calmes de la Dordogne En bas, encastrées dans la paroi rocheuse Les reflets des maisons se noient dans les flots.
Elles nous montrent leur visage médiéval Pignon sculpté ou façade à colombages Fenêtre à meneaux, au caractère ancestral Et les vieux murs ont des senteurs pastorales Embaumant les ruelles étroites du village.
Au pied de la falaise, au bord des rives On peut voir amarrer, les paisibles gabares Puis ces vaisseaux de bois à la lenteur passive Vont vers Bordeaux, et là , attachant leurs étrives Sur le quai, on peut voir un marin goguenard.
Au sud de la Dordogne, mon Périgord est noir Celui des premiers hommes, ils avaient compris Neandertal et Cro-Magnon, la préhistoire En ces lieux, ils en étaient vraiment épris !
Riches sites, paysages exceptionnels J’aime ce pays de contrastes et de couleurs Visiter ces grottes habitées ou naturelles Entre forêts et vallées, tout est enjôleur !
Belvès et Domme, villages pittoresques Parmi les plus beaux de France, les découvrir Tout comme les châteaux et les manoirs, les fresques Du passé de Lascaux, il faut les conquérir !
Truffes, cèpes, foie gras et confit de canard Ces mets font la notoriété du terroir Voir les sangliers et chevreuils, cerfs et renards Profiter du moment à la tombée du soir !
Se prélasser, nager, ou faire du canot Sur la rivière Dordogne, un pur plaisir Marchés de gastronomie ou artisanaux Mon Périgord remplit mon cœur et mes désirs !
La grotte
Il est tard, le vent secoue les branches en tout sens Les feuilles s’éparpillent sur le sol glissant Ne trouvant plus le chemin, je perds conscience Je me réveille, tout est obscur, angoissant.
Etourdi, je reprends doucement mes esprits Et mes mains dans le noir cherchent les allumettes Je craque l’une d’entre elles, et là , surpris J’ai vraiment peur, je suis au fond de l’oubliette.
Je m’aperçois enfin que c’est un trou béant Qui s’enfonce dans les ténèbres de la terre Je marche d’un pas lent, je crois voir des géants Par la flamme qui éclaire l’endroit austère.
Soudain, mon regard se porte sur la paroi Car un troupeau de bisons noirs fonce vers moi Je m’écarte, un vieux mammouth en désarroi S’enfuit, quel bestiaire, je reste sans voix !
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