L’aurore sans échos et le matin riant,
Attentifs et sereins, venaient de se confondre,
J’ai vu poindre les rais de l’astre scintillant,
Entend les brises fuir et leur souffle se fondre,
Les vastes champs prenaient, les couleurs du printemps,
Leurs parfums auguraient des ivresses fécondes,
Où les tendres éclats des amours exaltants,
Chantaient les renouveaux, où les serments abondent.
La nature fleurit sous un ciel azurin,
De nos cris insoumis et de la joie de vivre,
Naquit un souffle gai, aux différents refrains,
Et fuse dans les airs un chant qui nous délivre.
Massin.