En mil-neuf-cent-vingt-trois, la Muse frontalière
soufflait à Paul, un gabelou,
des poèmes d’amour dédiés à Marylou,
la très sexy contrebandière.
Sous la première étoile, à l'éveil du hibou,
la belle narguait la frontière
afin d'améliorer son trop mince salaire
par des trafics un peu chelous.
Fléché par Cupidon, le brave fonctionnaire
pensait envers et contre tout
que ses mots enflammés lui seraient un atout
pour amender l'aventurière.
Il s'est passé la corde au cou.
----------------
V'là aut' chose