Je dessine ma toile et peins le ciel
D’un bleu limpide, léger comme un voile,
Un bleu clair où voguent des nuages,
Blancs comme neige ou lourds de présages.

Ma toile, au début immaculée,
Simple page innocente,
S’emplit peu à peu d’images troublantes,
De teintes vives, de rêves éclatés.

Jaune du soleil aux contours dorés,
Rouge des passions brûlant l’horizon,
Et bleu profond d’une mer tourmentée
Que bordent des rivages en frisson.

Des mouettes dansent au souffle des marées,
Leurs cris s’unissent aux murmures de la plage,
Tandis qu’au loin, dans le bleu de l’éternité,
L’horizon enlace ciel et océan en hommage.

Chaque touche révèle un fragment de l’âme,
Des paysages tissés d’émotions éclatantes,
Mais au fil des gestes, la toile s’enflamme,
Perdant peu à peu sa candeur éclatante.

Ainsi, elle se couvre de mille histoires,
Des couleurs mêlées, comme des souvenirs,
Et sous mes mains, cette Å“uvre sans miroir
Devient un écho de mes désirs.

Chermed 6/23

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C'est triste de songer que la nature parle et que l'ètre humain n'écoute pas .Victor Hugo .