Et si un jour tu te réveillais Sans être comme tu le sais
Et si tes rêves naissaient de lierre Et mon corps s'élèvera dans le mur froid, Pour me tenir près de toi, Pour me trouver en silence, Te chuchotant sous le vert foncé Á quoi ressemblent tes yeux Et la nuit laisse le sommeil te ramener à la féminité Éclairant les étoiles aux abords de la ville, Où les grillons se suicident Et des chauves-souris folles Viennent embrasser ton ombre. Que se passerait-il demain ? On ferme les portes du corps Et on se cache Dans la poussière des moineaux volons leur vol. A midi nous avons mis le feu au crépuscule, Au lierre, Au mur. Et si tu réveillais La vague perpétuelle de la mer, Me chercherais-tu Sur toutes les plages désertes ?