Chant d'aurore . . .
Chant d'aurore . . .
Une peur a voilé mon souffle et me ravage
Recouvre mon ciel bleu d'un masque dans le soir
Où s'engouffre le vent en rafales sauvages
Terrasse mon esprit où s'envole l'espoir.
Mais la terreur habite en sournoise mon âme.
Pourrais-je m'évader de son chant enjôleur ?
Elle envahit mes sens et sa voix me désarme
Par des échos de pluies résonant de douleur.
Puis s'étend la colère au sein de tout mon être.
Son reflet dérisoire au regard oppressant
A encerclé mes murs en prison sans fenêtre
M'égarerais-je un jour de ces barreaux blessants ?
Une voie s'est ouverte en des sillons de rêve
Gravant à l'horizon l'empreinte d'un chemin
Et combattra la haine en nos nuits qui s'achèvent
Pour élever la paix qui unira nos mains.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.